L’ÉTÉ DE LA CANICULE
(dernier chant d’Hokusaï)
Atteint déjà par la chaleur,
je tais tout ce qui brille en moi
sans pour autant prononcer
un discours sur les ombres.
Je trace un cercle de patience
autour des mots qui m’ont trahi
amour et transcendance.
Je sais qu’il faut s’élever,
disais-je pareil au nuage,
mais je ne trouve plus mon ciel.
Si la nuit en moi patiente,
le jour viendra me saisir.
Est-ce un soleil qui m’invente
ou faut-il vraiment mourir ? Lire la suite