Armistice. On a donné ce nom

à des rues. Admettons : il y a

des décennies de cela. Le vent

soufflait encore où il voulait. Il s’engouffrait

jusque dans les caves. Pays frissonnant.

 

Maintenant que les grues tatouent le ciel.

Que denrées et atours saturent les vitrines,

personne ne sait plus que faire de la paix

et dans la rue de l’Armistice,

des électeurs tabassent un homme de couleur.

 

Vrede, traduit du néerlandais par Jacques De Decker