Une nouvelle coupure de courant a interrompu ma réponse à la lettre de John Jordan, un chroniqueur américain que j’avais rencontré en 2010 à Montréal et avec lequel je m’étais rapidement lié d’amitié.
Démocrate et fervent d’Obama, il m’était apparu alors comme un idéaliste égaré dans les couloirs du Washington Post. Il pratiquait très correctement notre langue et avait consacré ses études et ses recherches à l’Histoire du Vieux Continent. Spécialiste réputé des questions européennes dans les colonnes de son quotidien, il se passionnait aussi pour les vins français avec une nette prédilection pour le gigondas, ce qui avait alors, dans une large mesure, contribué à notre rapprochement. Lire la suite