Pour Jacques De Decker

Cher Jacques,

 

Tu auras bientôt 50 ans paraît-il… te souviens-tu, nous avons parlé longuement à l’Académie lors d’une réunion très enfumée et très abreuvée. Et tu m’as apporté une grande joie… tu m’as dit que la jeune génération littéraire connaissait et peut-être aimait certaines de mes œuvres. Nous nous sommes séparés… et nous ne nous sommes plus ou très peu vus… et puis, nous étions inquiets pour toi… Or, vois-tu, il me semble que la vie, comme les plus belles fleurs, se fane ! Mais elles se fanent pour fleurir à nouveau. Et à présent, dans mon vieux jardin, Elza et moi retrouvons tout ce qui est doux : les ailes qui sont des oiseaux et le vent qui nous apporte tout ce qui est beau et bon. Lire la suite