Marie est mince et plutôt grande. Elle porte une jupe rouge très courte et une blouse de coton blanc sans manches. Elle cambre le corps avec l’impudeur d’une petite fille. Plantée à deux mètres du tableau, elle le détaille en bonne élève.
Assis sur la banquette au centre de la salle, je la regarde. Je regarde ses pieds nus dans ses sandales de cuir beige. Je regarde ses jambes nues, ses bras nus, ses cheveux. Je regarde comme une mèche presque blonde caresse son col, comme son sac balance de la hanche à la fesse. Je regarde sa peau. Je regarde comme je désire Marie.
Elle se détourne du tableau. Me rejoint sur la banquette. Lire la suite