C’est mentir. Les odyssées n’existent pas. On ne vit que d’Iliade. On ne voit que décembre qui se dessille, Charybde bordé de blanc, Scylla mange-tout, alentour la tache aveugle, l’écarquillement que mine le nerf rougeoyant, tout crève les yeux, crève le cirque assaisonné et frappe trois fois au diaphragme bardé d’humeurs salines. Croûte et cornée, nombril polaire on ne voit que le petit chariot, le grand chariot, les prunelles et les rosaces fourbies, décembre intra muros et la mémoire du froid qui facture pieds et crevasses. L’ardoise givrée a les doigts bleus. La terre s’arrache cloques et orteils. Tout ce que consigne l’hiver évide le voyage. Lire la suite