S’agit-il de valeurs ? De bonté ? Ou simplement de la nécessité d’accueillir ceux qui perdent leur patrie ? Le devoir peut être simple et quotidien, mais souvent très difficile. Son contraire absolu est la haine, je l’ai écrit et mon texte vient d’être traduit en roumain : Ura est o boala, la haine est une maladie.

En ce moment, il s’agit pour l’Europe de faire face aux nouveaux venus qui bouleverseront complètement notre équilibre déjà bancal. Mais… : Nouveau Venu, tu es mon frère et tu es ma sœur, mon père, ma mère et mon petit qui deviendra grand. Que faire d’autre que de t’accueillir ? N’avons-nous pas déjà suffisamment d’ennemis sur terre ? Ce sera difficile pour nous et les sauveteurs sont rarement aimés. Lire la suite


Nous sommes en 1957. La télé n’avait pas encore fait son entrée dans toutes les maisons. Au cinéma, nombre de films étaient « enfants non admis ». Il fallait avoir dix-huit ans pour être considéré adulte. Dans l’histoire qui suit, Stéphane a quatorze ans, Charlotte treize. Ils diffèrent de treize mois et quinze jours. Souvent, on les prend pour des jumeaux.

Jeune mariée, Maman ne connaissait pas la pilule. Lire la suite


Nicolas P. n’est pas le P. à qui nous pensons tous.

Le 26 avril 1986, un des réacteurs de la centrale nucléaire de Tchernobyl avait explosé. La pollution radioactive, très étendue, mettait les enfants russes en danger. En 1997, on disait encore « les enfants russes » en parlant des victimes de Tchernobyl. À l’époque, il n’était pas question de l’Ukraine, ni de l’adjectif ukrainien. L’accident de Tchernobyl était russe et Moscou seul responsable du désastre. Lire la suite