Dossier Lewinsky/Clinton 17.14.007698. Top Secret

Pascal Vrebos,

Extraits choisis des Carnets En Marge  de Robert. H. Hammond, agent spécial des services secrets rapprochés du Président des États-Unis d’Amérique répertoriés sous la référence CL.17.14.007698/1998.

 

I

 

Monica Lewinsky, dès l’âge de quatre mois (selon trois témoignages recoupés par le tandem d’investigateurs Dedallas-Brywouth), souffrait de biberonite aiguë : le pédiatre Bill Berman affirme que le nourrisson Monica gardait la tétine en sa cavité buccale 43 heures d’affilée avec des mouvements prépsychotiques de succion devant le regard ébloui de sa mère (le père absent s’intoxiquait de Havane au Hollywood Café) qui n’osait pas lui retirer l’embout caoutchouté dans la crainte de braillements stridents ininterrompus.

La même Monica Lewinsky, à l’âge de trois ans et trois mois, jouait souvent dans Main street : six voisins certifient que Monica jouait « à la reine » : « je serai la Reine et j’aurai le Prince Charmant », déclinait-elle sans fin devant le visage complice de sa mère. Un septième voisin garantit (après deux bourbons) qu’elle aurait dit vers l’âge de six ans, un jeudi, qu’elle serait “La Présidente des Etats-Unis pour régner sur tous les hommes et principalement sur son papa”.

A huit ans, Monica Lewinsky donna à son hamster le nom de Nixon.

A douze ans, elle lit un recueil érotique  de trois pages d’un certain Mark Washleurre, Pipelures. Ce volume est introuvable. Le FBI recherche l’auteur de ce pseudonyme.

 

II

 

J’ai pu capter des bouts (le micro émetteur étant défectueux) d’une confession de Ken Starr à son guide religieux (dates et lieux gardés TOP SECRET).

« Ô mon Dieu, apaisez les flammes qui me lèchent et me brûlent et m’embrasent et m’aspirent quand je fouille Votre Création et que j’enquête sans répit sur la vermine humaine continûment copulante, mêlées de corps à corps encastrés, chairs suintantes et gémissantes de plaisirs criminels, Ô mon Dieu, que d’ignobles sécrétions dégouttent d’organes dissolus, je lutte, Ô mon Dieu, je traque, Ô mon Dieu, ces infatigables pécheurs coïtant jouisseurs multipliant pervers délices. Ô mon Dieu, tous les orifices de la peau y passent, où donc est votre Bible, trafiquant d’orgasmes déviants ! et lui, lui, Ô mon Dieu, lui, lui qui transforme le lieu le plus puissant de la planète – dont la blancheur exprime le sens divin de la virginité et de la pureté absolue – en un lupanar lubrique et luxurieux digne d’un Priape salace à la queue fourchue, Ô mon Dieu, apaisez mes brûlures, donnez-moi la force d’être digne de Vous et d’exterminer dans le stupre cette créature de Belzébuth, ce fumier fumant de désirs si, si coupables ! Ô mon Dieu ! Ô mon Dieu ! Ô mon Dieu ! comme la chair est faible… »

 

III

Enregistrement téléphonique (23/5/97/ 5.13 PM) du sexologue philosophe lacanien Duck Richirdson (qui suivit Bill Clinton durant vingt-deux séances d’analyse en 1984) lors d’une ultime conversation inachevée avec sa maîtresse Hillary C.)

“Te fais pas de bile pour Bill… y fait joujou avec la Monica… clintonidien, tu sais, oui, oui, sans invagination il est, tu sais, quoi ? que dis-tu ? le cigare ? le Havane ? oh le cigare, t’en fais pas pour le cigare, fût-il pénétroversé ! oui, oui, il… allô ? allô ? Bill phallucine : castré / Castro,  fidèle/Fidel, tu vois le rapport texuel, la métaphore fume, si j’ose rire, et le Cuba en plus ! Cuba, tu comprends, non? Cuba/cul bas, c’est ambicul, j’écrirai un article là-dessus, allô ? allô ? Tu m’écoutes ? Oui, c’est post-lacanien et très people aussi, t’en fais pas… oui, oui, il est suçoté, je te le chuchote, par du signifiant père-dû, femme le fait, femme le défait, jouet-joujou, à lui caleçonnades, à toi, le phallus, oh Monica tralalalla tralalangue entre deux portes, fanfantillages, Bill jubile car il ne te quémande pas la spermission… c’est hillarant, non ?? Tu souris pas ? Allô ? Allô ?… Oui, je disais : c’est hillarant, toute cette piperie ! Allô ? Allô ? Allô ? Allô ? »

 

IV

Je me trouvais dans la cache à l’intérieur du mur 4 A7, face bureau du Président. « Je ne peux pas tromper Hillary », riait-il, « mais comme on fait l’amour, tu la trompes pas, on joue ! » disait-elle en initiant « l’action » de main d’experte, « non, non », implorait-il, « mais avec toi, c’est l’Amérique que je fais jouir », répliquait-elle…

Et moi, je devais voir tout ça, et tout consigner, c’est curieux, Eltsine lui téléphonait toujours pendant “l’action”, comme s’il savait… Un jour, Monica s’empara de la mallette contenant le same atomique, tourna la clé, mis les USA en état d’alerte numéro 1 et minauda: “on fait ce que je veux ou je fais sauter la planète !” Le Président se sacrifia, et la planète fut sauvée. Au fond de

mon mur, cette fois-là, je dégoulinais d’angoisse. Le Président prétexta qu’il avait voulu tenter une simulation.

 

V

Il demeure encore dans toute cette affaire un paquet d’énigmes, de coïncidences…

  1. Le 7 avril 94, Monica a été aperçue à la frontière de l’Irak. Tourisme culturel, paraît-il. A creuser.
  2. Avec sa mère, le 26 mai 95, elle s’est rendue à Cuba et a visité trois usines de cigares en compagnie d’officiels. Dont une qui fabriquait les mêmes cigares employés dans “l’action”. Mérité une analyse “computer 21”.
  3. Après un interrogatoire, elle a posé sa main gauche sur la jambe droite de Ken Starr. Sens du signe ?
  4. A rencontré à Londres (en novembre 95 lors des premières “actions orales” et novembre 96) à Trafalgar square, au milieu de caquètements de pigeons, un ancien chef des services secrets belges, Albert R. qui, après une longue conversation, lui aurait remis des “spéculoos” (biscuit dur et foncé). Rôle de ces biscuits-leurre ? Volonté de la Belgique de détourner l’attention des affaires belges par un autre soap ?
  5. Hillary savait. Elle était souvent dissimulée dans la cache à l’intérieur du mur 8Z9E à la gauche du bureau. Et elle n’était pas seule. Pas seule du tout. Elle était avec… “lui”… “Lui”, c’est la clé de l’affaire. J’ai des photos de”lui”. En lieu très sûr. Je les garde, ces clichés, on ne sait jamais, mais si je les lâche, ce sera une bombe qui détruira tout. J’ai de l’honneur, moi. Pas comme “lui”. Qui fait tourner le monde.
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