Pour être dans le coup
Écris un haïku (prononcez haïkou)
L’Europe est à tes g’noux
C’est que j’en ai vu des volcans ! D’abord dans le Petit Prince quand j’étions petit, ça ne fait pas un siècle mais presque… quand même. De mémoire, jamais je ne vis un volcan aussi déchaîné que celui-ci, tout d’abord, il avait un nom imprononçable… c’est un signe… J’ai vu le Fuji Yama en Japonie, il était si tranquille qu’on se disait qu’on pouvait l’apprivoiser, le caresser avec prudence car on nous avait dit à l’école que les volcans, ça pouvait cracher comme les lamas à tout moment mais le Fuji Jama n’avait aucune velléité, il ne crachait pas ses poumons de feu et d’acier. Mais ce volcan terriblement islandais dont vous avez, je crois, entendu parler, à moins que vous ne soyez totalement sourds, ce volcan se la pétait grave, il crachait ses poumons de feu à longueur de jour et de nuit, il crachait et il était ravi, il faut savoir que si les crachats du volcan rentrent dans les tuyères des avions à réaction, ils peuvent provoquer l’extinction de la motorisation : l’arrêt des moteurs en quelque sorte, l’avion plane encore… pas de panique mais ça ne peut pas continuer durer… Avez-vous déjà entendu parler du volcan BHV : c’est un volcan qui crache et vocifère, un volcan sorti de chez nous, de notre terre, notre « terra nostra », il a jailli comme un geyser, il a poussé dans ce plat pays qui est le vôtre et le mien, si vous le voulez bien. Ceux qui se sont autoproclamés BHV ont un caractère volcanique… Ils veulent tout et surtout tout de suite, dans BHV, il y a « hache », ils insultent à la porte de l’ancienne Belgique. Il en est un appelé « démineur » qui devait être un facilitateur, il avait des réserves et pouvait tenir encore mais exténué et tenaillé par la peur, il passa la main au premier ministre pour qu’il fasse élégamment un dernier tour de piste. Et là j’arrive au terme de ce petit billet, si la Belgique ferme que va-t-il se passer ?… Qui va prendre le relais ? Les grands magasins Carrefour peut-être ? À suivre…
Dites, que se passerait-il si les oiseaux qui chantent en français et en wallon traversaient à tire-d’aile la frontière linguistique et faisaient leurs nids sur des arbres de Flandre comme l’ont fait depuis longtemps les oiseaux qui venaient de Flandre et se posaient sur les arbres wallons sans que personne n’y trouve à redire. La nature des oiseaux, c’est de voler, de chanter et de faire leurs nids et d’avoir des petits. Dites ? Va-t-on construire une grande muraille entre Flandre et Wallonie comme en Palestine ? Ce serait beaucoup de bruit pour rien, beaucoup d’argent, avec cet argent dans un premier temps, on pourrait payer des traductrices et des traducteurs, des médiateurs et tout se passerait merveilleusement et la Belgique serait alors le vrai laboratoire de l’Europe et qui sait même du monde. Si la Belgique ne fait pas ce grand pas, elle se met en péril et l’Europe en son entier avec elle…
Et si nous devenions enfin des adultes ? Ne déconstruisons pas l’Europe.