C’était un soir comme
On en fait beaucoup : avec peu.
C’était un soir surgi pour me faire une raison :
Puisque d’autres y passaient massivement
Mon tour viendrait… dans pas longtemps.
Et la conscience de perdre conscience
Était devenue ce très net scénario possible. Chaque nuit,
Les fièvres au rendez-vous avaient l’alerte généreuse de sueurs.
Et plus j’en savais sur ce virus, moins mon sort était de moi.
Vieilles odeurs hydroalcooliques, mêlées de soupe et de sirop trop lourd !
La liberté de pensée s’estompait dans ce confinement composite.
Et la soif s’installait dans le mauvais goût.
Il ne me restait qu’à attendre le choix des dés, de la roue, corps diminué bon pour le service : les ailes géantes du grand départ…
Le hasard, bien immotivé, fidèle à lui-même, m’aura retenu.