Vendredi
Atterrir à Fiumicino, quitter la grisaille bruxelloise, prendre le Leonardo Express jusqu’à Roma Termini, se précipiter dans le premier bar et commander un espresso.
Faire la connaissance d’Irène qui est romaine, qui parle le français sans accent, qui a vécu en Belgique, qui va partir à Francfort faire un Leonardus (1), dont l’ami est anglais. Retrouver un groupe d’Italiens, d’Espagnols, d’Allemands, d’autres Italiens encore, saluer tout le monde, sono Belga, vengo da Bruxelles, faccio la scrittrice, partir en bus loin vers le sud, encore plus loin que Naples et son volcan, vers Melfi, dans la Basilicata.
Voyager avec Amandine et Donatienne, qui étudient en Belgique et viennent de faire un Erasmus l’une à Bologne, l’autre à Padoue. Elles parlent avec tout le monde, avec les autres étudiants surtout, elles retrouvent l’Italie de leur Auberge espagnole (2). Elles parlent vite, avec exaltation, avec les Italiens les plus extravertis du groupe. Compter sur leur italien pour commander une boisson, régler l’addition, payer le bus : le mien est tout rouillé. Lire la suite