Cent quinze centimètres de Victor Hugo, hélas !

Yvon Toussaint,

Dans ma bibliothèque, elle fait cent quinze centimètres de large, vingt et un centimètres de haut et quinze de profondeur. Mon édition est celle du Club Français du Livre : les « Œuvres complètes. Édition chronologique de 1802 à 1885 (1967), composée par Fortin et fils imprimeurs à Paris et imprimée à l’Instituto d’Arte Grafiche de Bergame ». J’avais souscrit sans barguigner puisque dans cette édition numérotée, tirée à 35 000, j’ai le 04085. Pas mal.

1 967. Cela fait donc près de quarante ans que je me les trimballe, ces dix-huit volumes épais (seize de textes, deux de dessins) reliés d’un gros cuir cerise, grumeleux, frappés d’initiales majuscules, VH, et dorés sur tranche.

Pour eux, je ne respecte pas le rangement par ordre alphabétique qui est celui de ma bibliothèque. Quand je déménage, je commence par les placer au centre du rayon central, comme un lieu géométrique dans une acception analogique de l’expression : le centre des pulsions de la société littéraire, en quelque sorte.

C’est à partir de cette marqueterie écarlate que tout le reste s’organise. Proust, Kafka, Rimbaud, Saint-Simon et les autres réduits au rang de satellites, c’est dire !

Et depuis près de quarante ans, sans cesse, de jour creux en nuit blanche, je détache l’un ou l’autre volume, je l’ouvre au hasard, je le feuillette, je le picore et, comme disait Flaubert : Sacré Nom de Dieu ! le père Hugo me met la bouche à l’envers !

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Pour ces fragments, je ne vais pas me donner le ridicule d’ajouter quelques gouttelettes d’exégèse dans le torrent qui coule ces jours-ci, ou d’allumer pieusement quelques bâtonnets d’encens. Je vais, tout uniment, me cacher dans le manteau du maître, lui laisser la parole et jouir, en le recopiant, comme je jouis en le lisant.

Ce que je pense de lui ? Très exactement ce qu’il pense de Shakespeare (Tome XII) :

Quoi donc ! Pas de critiques ? Non. Pas de blâme ? Non. Vous expliquez tout ? Oui. Le génie est une entité comme la nature et veut, comme elle, être accepté purement et simplement. Une montagne est à prendre ou à laisser. Il y a des gens qui font la critique de l’Himalaya, caillou par caillou. L’Etna flamboie et bave, jette dehors sa lueur, sa colère et sa cendre : ils prennent un trébuchet et pèsent cette cendre pincée par pincée. Pendant ce temps-là le génie continue son éruption. Il est parce qu’il est. Son ombre est l’envers de la clarté. Sa fumée vient de sa flamme. Son précipice est la condition de sa hauteur. […] Quant à moi, qui parle ici, j’admire tout, comme une brute ! Admirer. Être enthousiaste. Il m’a paru que dans notre siècle, cet exemple de bêtise était bon à donner. ( William Shakespeare, 1864)

Leconte de Lisle, Parnassien, auteur de la « contemplation sereine des formes divines » : Hugo est bête comme l’Himalaya !

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Il faut imaginer Victor Hugo adolescent. Nous savons désormais qu’on n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans. Et le petit Victor nous le prouve (Tome I) en vers… rimbaldiens :

Mon sang bout

Rien qu’à songer au temps où, rêveuse bourrique,

Grand diable de seize ans, j’étais en rhétorique !

Que d’ennuis ! de fureurs ! de bêtises ! […]

On me livrait tout vif aux chiffres, noirs bourreaux On me faisait de force ingurgiter l’algèbre On me tordait depuis les ailes jusqu’au bec Sur l’affreux chevalet des X et des Y[…]

Rimbaud aurait en effet pu écrire Ô mystère profond des enfances sublimes. Et Verlaine (avant Arthur) n’aurait-il pas pu célébrer : Dans ses strophes latines, une jeune beauté, piqueuse de bottines avec laquelle il serait allé manger de la galette aux buttes Saint-Gervais avant de la surprendre aux fentes du grenier ? Chateaubriand, tout le monde le sait, l’appelle l’enfant sublime. Lorsque le duc de Rohan présente le jeune Hugo à Lamartine, il a cette formule que l’autre retranscrit sans rire dans son journal : Vous serez fier un jour d’avoir vu le chêne dans le gland ! Après quoi il note que l’enfant a une belle tête lourde et sérieuse.

*

Il y a aujourd’hui trois cent quarante-huit ans six mois et dix-neuf jours que les Parisiens s’éveillèrent au bruit de toutes les cloches sonnant à grande volée dans la triple enceinte de la Cité, de l’Université et de la Ville.

Je l’avoue, cette phrase-là – la première de Notre-Dame de Paris – me fait le même effet que l’entame des Trois Mousquetaires : Le premier lundi du mois d’avril 1625, le bourg de Meung, où naquit l’auteur du Roman de la Rose, semblait être dans une révolution aussi entière que si les huguenots en fussent venus faire une seconde Rochelle. Ce sont des phrases auxquelles il me semble qu’on ne résiste pas. On s’abandonne tout. On monte en croupe de l’auteur et on s’accroche, comme on peut, dans un perpétuel essoufflement, jusqu’au bout de la chevauchée.

Dans le Tome IV, Hugo s’explique sur sa conception du roman « historique ». Je l’ai lu avec une particulière attention. J’ai recueilli çà et là quelques dates caractéristiques, quelques cailloux roulés dans le torrent des faits. L’histoire est une mosaïque. […] Ce n’était que des pierres, il y a un instant ; la pensée, cette flamme, souffle sur elles ; le style, ce ciment, les rassemble et tout à coup ce sont des yeux, des visages, des actions ou des idées… Un critique, M. Paul Zumthor, précise : Il abandonne le soin de son information au hasard de conversations, de prêts, de trouvailles sur les bancs des bouquinistes, se contente la plupart du temps de compilations vieillies dont il extrait un matériel comme atomisé […] la mise en forme utilise des procédés de contamination, de transferts, d’associations d’idées…

Dans mon édition figure aussi le « Victor Hugo raconté par un témoin de sa vie » dont l’auteur n’est autre qu’Adèle Hugo, dont je parlerai plus loin. Pour Notre-Dame de Paris, elle raconte les démêlés de son mari avec le libraire Gosselin à qui le liait un contrat contraignant. Après plusieurs promesses non tenues, il n’y avait plus de délai à espérer : il s’acheta une bouteille d’encre et un gros tricot de laine grise qui l’enveloppait du cou à l’orteil, mit ses habits sous clef pour n’avoir pas la tentation de sortir et entra dans son roman comme dans une prison. Il était fort triste. Dès lors il ne quitta plus sa table que pour manger et pour dormir. Quand il termina l’ouvrage, quelques mois plus tard, la bouteille d’encre que M. Victor Hugo avait achetée le premier jour était finie aussi ; il était arrivé en même temps à la dernière ligne et à la dernière goutte ; ce qui lui donna un moment l’idée de changer son titre et d’intituler son roman Ce qu’il y a dans une bouteille d’encre !

Lamartine à Hugo : Je viens de lire Notre-Dame de Paris. Le livre me tombe des mains (sic). C’est une œuvre colossale, une pièce antédiluvienne ! L auteur a grandi à mes yeux de mille coudées !

Adèle signe Madame XX la biographie qu’elle consacre à son grand homme et qu’elle écrit sur son lit, sur un pupitre, en buvant des tasses de chocolat. Le personnage titulaire trouvera le livre « exquis et bon, simple et délicat ».

Adèle a été amoureuse comme une grisette : Je ne veux pas analyser, m’arrêter sur ce grand amour tombé sur moi, pauvre enfant de la foule. Je voudrais taire ces souvenirs, ensevelir dans mon cœur cette aurore, cette pensée hermine, voiler ce rayon blanc.

Certes, l’élu écrit à l’élue je baise avec respect la trace adorée de tes pieds. Cela ne l’a pas empêché, durant sa nuit de noces, tel un vendangeur ivre, de sacrifier aux neuf muses sur l’autel conjugal, ce qui est un score honorable. Ni d’écrire sans trop de délicatesse l’homme a reçu de la nature une clef avec laquelle il remonte sa femme toutes les vingt-quatre heures !

Adèle va se lasser de ce torrent conjugal et consommer avec modération une relation plus tranquille avec Sainte-Beuve. Lequel versifie aussi :

En entrant je la vis, ma future maîtresse À côté du génie, un peu reine et déesse.

Cependant qu’Hugo regarde ailleurs, sa femme envoie à son amant des lettres torrides : Fais bien, mon chéri, ce que je t’ai dit, fais ta prière à dix heures et demie après m’avoir écrit à dix heures !

Le 16 février 1833, Juliette Drouet entre en scène (elle est actrice) : À ce soir. Oh ! ce soir ce sera tout. Je me donnerai à toi tout entière !

Elle aussi aime baiser les pieds de l’être aimé : Bonjour mon Christ adoré, bonjour mon divin bien-aimé. Je baise tes chers petits pieds avec vénération et je répands tout mon amour dessus comme le plus pur parfum de mon âme.

De telles lettres, elle en écrira plus de 17 000 ! Souvent irrésistibles :

Je ne suis pas « tyranne », mon cher petit Toto. Je voudrais devenir une grande « acteuse ». […] je suis assez « phame ». Ou ceci : Je baise vos bottes, vous en serez quitte pour les faire recirer. Ou encore, assez hardi quant au choix des mots : Au lieu de gribouiller de l’amour cul par-dessus tête dans mon encrier, j’aimerais mieux me trifouiller pêle-mêle avec vous.

Pour lui répondre, « Toto » ou « Totor » ou « Monsieur Victor » se contentera d’environ 300 missives répertoriées. Pour une fois, c’est lui qui paraît chétif.

*

La cocasserie d’Hugo. Au fil des seize volumes, et notamment des carnets, journaux, correspondances, tas de pierres, notes diverses, d’innombrables friandises :

Danton était vénal, mais incorruptible. Il recevait de l’argent, mais ne livrait pas de marchandise !

L’orgueil a cela de bon qu’il préserve de l’envie.

C’était une de ces femmes qui rentrent chez elle avec leur corset dans leur manchon.

La vieille, en parlant, mâchait sa langue avec ses gencives.

J’ai dormi comme un noir, dit-elle…

La fille trop grande fait la jupe trop courte.

Il avait trente ans de plus qu’elle, cette nuance l’inquiétait.

C’était un vieux bonhomme, difficile en été, coriace en hiver.

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Pour l’incontournable bataille d’Hernani, dans mon Tome III, il y a le récit circonstancié d’Adèle : Les passants de la rue Richelieu virent s’accumuler une bande d’êtres farouches et bizarres, barbus, chevelus, habillés de toutes les façons excepté à la mode. […] M. Théophile Gautier, surtout, insultait les yeux par un gilet de satin écarlate et par l’épaisse chevelure qui lui descendait jusqu’aux reins.

Gautier écrira plus tard de ce gilet : C’est la notion de nous que nous laisserons à l’univers. Nos poésies, nos livres, nos articles seront oubliés mais l’on se souviendra de notre gilet rouge.

Il raconte :

L’orchestre et le balcon étaient pavés de crânes académiques et classiques. Une rumeur d’orage grondait sourdement dans la salle : on en serait peut-être venu aux mains avant la pièce, tant l’animosité était grande.

« Serait-ce déjà lui. – C’est bien à l’escalier

Dérobé – … »

Ce mot rejeté sans façon à l’autre vers, cet enjambement audacieux, impertinent même, semblait un spadassin de profession […] allant donner une pichenette sur le nez du classicisme.

Victor Hugo avait annoncé de provocantes « enjambées ». Le moins que l’on puisse en dire est que celle-là enjamba de belle façon le parterre du Théâtre Français. Journal de VH, le 7 mars 1830 : Le public siffle tous les soirs tous les vers. C’est un rare vacarme, le parterre hue, les loges éclatent de rire.

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Dans Ruy Blas (Tome V), il m’arrive encore de m’enivrer des tirades de Don César de Bazan, ce cousin de Cyrano. À seize ans, écolier à l’Athénée de Schaerbeek, je les connaissais par cœur et je les récitais, me semble-t-il, avec assez de verve :

De vos bienfaits je n’aurai nulle envie

Tant que je trouverai, vivant ma libre vie

Aux fontaines de l’eau, dans les champs le grand air,

À la ville un voleur qui m’habille l’hiver.

Dans mon âme l’oubli des prospérités mortes Et devant vos palais, Monsieur, de larges portes Où je puis à midi, sans souci de réveil,

Dormir la tête à l’ombre et les pieds au soleil !

Sainte-Beuve, critique averti dans tous les sens du terme : Ruy Blas me paraît un désastre d’après tout ce qu’on m’en dit, car je ne l’ai pas vu, ni ne le verrai.

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Les voyages, sans autre objet que de rêver beaucoup et de penser un peu (Tome VI). Hugo voyageur écrit et dessine sans cesse. Avec des échappées sur ce doux pays de fantaisie dont parle Montaigne et où s’attardent si volontiers les songeurs. Un vrai journal de rêveries avec carillons flamands (alors, quand les dernières vibrations de l’heure avaient sonné, un bruit étrangement doux et mélancolique tombait de la grande tour) ou marchés de Provence (de magnifiques poissons amoncelés en pyramides emplissaient les paniers de roseaux), et toujours, amoncelées, vibrantes, juteuses, les notations, les digressions, les esquisses.

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Pour évoquer les mille pages du monstrueux roman qui s’appelle Les Misérables (Tome XI) – monstrueux : qui est d’une taille, d’une intensité prodigieuse et insolite –, je me réfugie derechef derrière Hugo parlant d’un autre – ce n’est plus Shakespeare mais le Balzac de la Comédie humaine : […] livre vivant, lumineux, profond où l’on voit aller et venir et marcher et se mouvoir avec je-ne-sais-quoi d’effaré et de terrible mêlé au réel, toute notre civilisation contemporaine […] livre qui est l’observation et qui est l’imagination ; qui prodigue le vrai, l’intime, le bourgeois, le trivial, le matériel et qui par moments, à travers toutes les réalités brusquement et largement déchirées, laisse tout à coup entrevoir le plus sombre et le plus tragique idéal.

Dix-sept ans de gestation. En 1846, seize ans avant la parution de l’édition princeps, Hugo décrit le chantier : C’est tout un immense horizon d’idées entrevues, d’ouvrages commencés, d’ébauches, de plans, d’épures à demi éclairées, de linéaments vagues […] entassement d’œuvres flottantes où ma pensée s’enfonce sans savoir si elle reviendra.

Elle en reviendra, cette pensée. Mais altérée, transformée, transmuée et il s’en rend si bien compte qu’il confie précisément : Je crois que j’écris ce qu’on appellerait aujourd’hui un livre socialiste.

Lamartine : Les Misérables ? Une épopée de la canaille ! Sans doute, puisque l’éditeur assure à l’auteur : les correcteurs pleurent en lisant les épreuves…

Il n’est sans doute pas abusif de faire du long chemin parcouru par Hugo pour écrire ce livre l’illustration de l’extraordinaire métamorphose (Jean-François Kahn) qui fera d’un pair de France modéré, sinon réactionnaire, le fabuleux imprécateur qui dénoncera pêle-mêle la peine de mort et le travail des enfants, le capitalisme obtus et le cléricalisme, et qui plaidera pour le suffrage universel et l’Europe unie.

Le voici, joyeusement égalitaire pour ne pas dire partageux : Je t’aime avec ton œil candide et ton air mâle Ton fichu de siamoise et ton cou brun de hâle Avec ton rire et ta gaieté Entre la liberté, reine aux fibres prunelles.

Et la fraternité, doux ange ouvrant ses ailes,

Ma paysanne égalité !

Ou encore dénonçant les soutanes, les lévites, les turbans, tous ces clergés qui pourrissent les esprits :

Ô l’infâme travail ! Ici Mahomet, là Cette tête, Wesley, sur ce corps, Loyola ; Cisneros et Calvin dont on sent les brûlures O faux révélateurs, ô jongleurs, vos allures Sont louches et vos pas tortueux ; l’effroi Et non l’amour, tel est le fond de votre loi ;

Ô mages grecs, romains, païens, hindous, hébreux,

Le genre humain couvert de rongeurs ténébreux !

[…] Vous êtes ce qui hait, ce qui mord, ce qui ment Vous êtes l’implacable et noir fourmillement L’insecte formidable…

[…] Vous vous multipliez ; et je ne comprends pas.

Bref, la meilleure des religions ne sert qu’à diminuer Dieu ou encore les religions sont les à peu près de l’absolu.

Puisé dans Tas de pierres que je retrouve avec ravissement dans plusieurs volumes ou dans le Journal de ce que j’apprends chaque jour, quelques saillies, gauloiseries ou autres plaisanteries de garçons de bains qui reposent du sublime (Tomes XV et XVI) : Oh ! la femme et l’amour ! Inventions maudites !

Il n’est de gens heureux que les hermaphrodites !

Les femmes en Orient S’épilent absolument

Voici Ledru-Rolin

Éloquent comme un bœuf et beau comme un boucher

Le membre sexuel du morse est un os !

Mac Mahon, tant de fois vaincu.

Es-tu donc avide de gloire Au point de jouer dans l’histoire Le même rôle que Monck eut ?

Le maréchal de Richelieu écrivait : « Je suis de la Cademi » !

L’autre jeudi, à l’Académie, M. Ancelot disait ce quatrain :

« J’ai joué, je ne sais plus où Sur un billard d’étrange sorte Les boules restent à la porte Et la queue entre dans le trou ! »

Cela faisait rire, ajoute Hugo, ceux que le dictionnaire ne faisait pas bâiller.

*

Et puis encore, sans chronologie ?

La mort de Léopoldine (la plus perlée des ballades de son père, selon Sainte-Beuve) (Tome VI), la submergeante Légende des Siècles, l’exil, Y Histoire d’un crime, Napoléon le Petit et Les Châtiments (Tome VIII), les interventions à l’Assemblée Nationale, les pamphlets, suppliques, adresses, sur les affaires du temps et en particulier, bouleversantes, celles sur l’abolition de la peine de mort.

Et L Art d’être grand-père (Tome XV). Pour ce seul livre, il me faudrait encore dix feuillets pour dire mon bonheur, mais je me contenterai d’un distique sur la petite Jeanne qui sommeille : Comme elle est belle ! Elle a des plis de graisse au cou…

Sans compter les deux volumes de l’œuvre graphique (XVII et XVIII), les cahiers d’écolier, paysages, marines, décors, pochoirs, pliages, taches (le dessinateur Hugo demande une tasse et il terminera son paysage avec une averse de café noir) !

Mais il faut se borner, même devant l’incommensurable.

Un dernier aphorisme, pour peindre Victor Hugo avec sa propre plume : Il ne suffit pas d’être le premier, il faut encore être le meilleur.

Et puis, en guise de points de suspension avant de retourner vers ma muraille cerise, ce mot d’Emmanuel Berl cité récemment par Bertrand Poirot-Delpech :

Les gens qui n’aiment pas Victor Hugo m’ennuient, même quand ils parlent d’autre chose !

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