Justine légère

Philippe Jones,

L’arabesque d’un pas, qui a quitté le sol, jusqu’au bras opposé, qui tient une raquette, ce tracé est heureux. Sur l’envol d’une balle qui touche une autre ligne, qui décoche la force, elle règne et s’affirme. (Degas l’eût-il connue, que tout musée l’acquiert !) Son domaine est de feu, d’une brique pilée, défini de traits blancs que sa course domine. L’effort se noue et se détend aux quatre coins de ce rectangle où tout se joue, en revers, au filet, la souplesse régnante. De la rigueur à la nuance, que de muscles conviés, que de poses reprises. Le temps facture les erreurs et toujours gagne, sauf sur soi-même, si l’on se trouve. Panem et circenses ? Mais gratuite est la grâce…

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