Rembrandt est tout entier dans ses eaux-fortes […],
difficultés de rendre l’impossible, réalités dans le rien…
Eugène Fromentin
Noir et blanc, le blanc, le noir, et toutes les nuances, tous les indices, qui les séparent et, dès lors, les réunissent. Le jour, la nuit, et les heures d’existence entre l’être et l’inconscient. Il puisait, dans les souvenirs et la découverte de la chose vue ou de l’événement imaginé, une vision de même esprit et de même langage. Guidé par une même volonté de dire, que ce soit le Golgotha ou Bethsabée.
Toute forme est vie si elle naît du désir. Tout son est vital s’il répond à l’urgence. Il hésitait entre la représentation, le signe visible de la tache et du trait, et l’évocation scandée, voire modulée, la dictée d’une mélodie comme une note que l’on tient et qui vibre en plénitude. Dans l’obscur où un escalier s’enroule vers la hauteur à la recherche d’un intemporel, dans l’étreinte qui saisit l’adéquation de deux corps. Lire la suite →