Sur l’air de Retiens la nuit,
paroles de Charles Aznavour
Reviens Johnny
Tu nous laisses, abandonnés, désemparés
Reviens Johnny
N’as-tu donc ni cœur ni pitié ?
Regarde-nous
Des orphelins
Quelle musique, dis-nous,
pourrait un jour
Consoler nos cœurs du chagrin
Reviens Johnny…
Sans toi il ne reste rien
De l’Amérique
Qu’un rêve éclaboussé Trump Tower
Regarde-nous
Cœurs pleins de larmes
Inondés de sanglots
Je t’en supplie
À l’infini
Reviens Johnny
Il reste au-dessus de nos chemins tristes escarpés
Les noirs nuages qu’aucun soleil ne peut traverser
Écoutant les langueurs d’une basse qui pleure
Je me vois trembler au chœur de la cathédrale
Reviens Johnny
Tu nous laisses, abandonnés, désemparés
Reviens Johnny
N’as-tu donc ni cœur ni pitié ?
Reviens Johnny
Que tout soit comme avant, la fumée de cigarettes
Le cuir des Blousons, le hoquet des Harley Davidson
Les filles, poudre au nez et dadoo ronron
Cheveux laqués, robes vichy et rouge à lèvres
Je t’en supplie
À l’infini
Reviens Johnny
Quarante-cinq tours, face A et face B quatre chansons
À danser jusqu’au bout de la nuit autour du juke-box
De l’Amérique, la dégaine de James Dean, le sourire
De JFK au lieu du rêve défiguré Trump Tower
Reviens Johnny
Tu nous laisses, abandonnés, désemparés
Reviens Johnny
N’as-tu donc ni cœur ni pitié ?