La rue en pente offre aux deux frères un terrain d’exercices qui occupent une grande part de leurs journées d’été. Ce sont des courses, des joutes de chevaliers, des concours de remontées ou de descentes, qui sera le premier, qui battra son dernier record et les chutes aussi, les genoux écorchés, le bras de l’un qui soutient l’autre…
Des vapeurs de térébenthine jusque dans le jardin. Aujourd’hui concours de balançoire. Les nuages sont moutonneux, l’été humide, les énergies des gamins débordantes. Comme on ne peut pas lire tout le temps, l’exercice sous toutes ses formes reste leur meilleur défouloir. Lire la suite