Madame Verbist, l’autre jour, m’a montré son or. Oui, dans sa commode, entre ses bas et ses gaines, Madame Verbist a des pièces d’or, emballées dans de petits papiers de soie. Et aussi dans sa salle de bains, à l’intérieur d’une boîte vide d’aspirines, encore des pièces d’or.
— Des fois, Madame Stoefs, qu’il m’arriverait quelque chose, elle a dit, j’aime mieux qu’une personne honnête comme vous, une personne foncièrement honnête et désintéressée, sache où ça se trouve. Personne d’autre que vous, Madame Stoefs, car je sais que vous êtes communiste et que vous ne me prendrez rien. Lire la suite