Le rang de la vieille fée étant venu, elle dit que la princesse se percerait la main d’un fuseau et qu’elle en mourrait. Ce terrible don fit frémir toute la compagnie, et il n’y eut personne qui ne pleurât. Dans ce moment, la dernière fée dit tout haut ces paroles : “Rassurez-vous, roi et reine, votre fille n’en mourra point (…) ; elle tombera seulement dans un profond sommeil qui durera cent ans, au bout desquels le fils d’un roi viendra la réveiller.”
(…)
Au bout de cent ans, le fils du roi qui régnait alors, et qui était d’une autre famille que la princesse endormie, (…) se mit à genoux auprès d’elle. Alors, comme la fin de l’enchantement était venue, la princesse s’éveilla. Est-ce vous, mon prince ? lui dit-elle ; vous vous êtes bien fait attendre… Lire la suite