En guise de prélude à notre prochaine ode contre un anthropocide,
Les accords d’un vieil oud sur une longueur d’onde bien peu de propagande,
Puisés au fond de l’oued qui arrose Bagdad berceau des Abassides,
Adressent à votre bled secoué d’algarades allant jusqu’à l’immonde,
Hélas où tout se scinde en querelles morbides et funestes apartheids,
Ce chant bizarroïde lancé par un aède à sa Shéhérazade.
Qui où quand suis-je ? Capturé par la police des Affaires humanitaires et de l’Immigration, mon seul refuge est un asile intérieur en suspens hors l’espace et le temps. Je ne veux d’autre sépulture, pour ma geste ancestrale, que la langue des origines. Lire la suite →