En sortant du Palais de Justice, où nous avions signé les papiers du divorce, Marilo m’a embrassé sur la joue, avec sa gentillesse et son indifférence habituelles, et elle est partie. Je l’ai vue se pencher sur sa petite voiture, les clés à la main. Je n’ai plus eu de ses nouvelles. Nous avions vingt ans.
Je n’ai pas revu non plus le parc et le château et les belles cousines, ni même la chienne Frida. Mais je n’ai pas perdu tout contact avec sa famille. Je continuais à voir son père, et même très souvent. L’affection démonstrative qu’il me portait quand j’étais son gendre s’est peu à peu transformée en pure et simple amitié. Lire la suite
