Au Nouvel An, Septime Brichant, enseignant retraité qui versifiait volontiers, aimait présenter ses vœux d’une façon originale en composant un poème de circonstance. Cette fois, pour 2007, il avait évidemment choisi de célébrer le chiffre sept, en rapport d’ailleurs avec ce prénom stupide dont l’avaient affublé ses parents (son père était historien), ce qui lui avait valu souvent des tas de moqueries.
Il composa donc un septain où chaque vers comptait sept pieds. L’ayant terminé, il posa sa plume et relut son pensum. Il était loin d’être satisfait car sept (pardon, cette) fois, ses vœux étaient assez pompiers. Lire la suite