« On apprend ces jours-ci que, à la suite de bien d’autres, Jacques De Decker se retire dans une région à la réputation controversée. Des foules d’individus y sont passées ; et pourtant, les très rares récits qui s’efforcent de l’évoquer, terribles descriptions où abondent vents mauvais, gémissements sans fin, gouffres insondables et autres impénétrables ténèbres, sont tous d’imagination. Quoi qu’il en soit, à ceux qui s’étonnent de sa présence en ces lieux, rien ne dit que Jacques ait l’intention d’en rester là : du moins, on peut penser que, puisqu’il doit y demeurer, il saura en apprécier, sinon les improbables beautés du moins les traits et les formes, et qu’il saura limpidement les interpréter tels qu’ils lui apparaissent, peu importe le temps qu’il y consacre. Lire la suite